Mis à jour le 19/04/2023

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Dans une démarche de développement export BtoB ou BtoC, il est maintenant difficile de faire fi des réseaux sociaux. Le potentiel relationnel et marketing des plateformes est accepté et reconnu par les responsables export. Ce « bouche-à-oreille » électronique qui raccourcit le temps et les distances vous permet de créer des contacts productifs, jusqu’à générer des ventes sans jamais rencontrer l’acheteur physiquement.

Cependant, comme tout outil, un apprentissage est indispensable et des règles doivent être mises en place pour accompagner les salariés de votre entreprise dans la prise en main de ces outils complexes. Construire l’identité numérique d’une entreprise en France et à l’international nécessite une organisation rodée.

Olga CHEVÉ, du cabinet ADEKVAT, experte en stratégie de développement digital à l’international, est intervenue auprès des entreprises bretonnes lors d’un webinaire et a présenté la façon de mieux utiliser LinkedIn pour développer son activité BtoB en France et en dehors de nos frontières de manière durable.

 

 

Que faut-il retenir de ce webinaire?

 

Retour de Jacques Renault  – Conseiller International

 

” La croissance des réseaux sociaux, après un gros pic en 2021, connait un certain recul. Cependant, LinkedIn continu de voir ses chiffres augmenter. En 2022, 80 % de la population active française a maintenant un compte sur cette plateforme. Et 500.000 entreprises disposent d’une page dédiée. A l’international, on parle de 850 M d’utilisateurs et 57 M d’entreprises. La France est le deuxième utilisateur européen après le Royaume-Uni.

Mme Chevé a expliqué comment les 3 piliers de la relation commerciale du « monde réel » (confiance-connaissances-opportunités) peuvent être déclinés dans le monde virtuel (identité numérique-ligne éditoriale-interactions) afin d’obtenir le même objectif de courants d’affaires.

L’exportateur peut ainsi trouver des informations marchés mais aussi rentrer en contact directement avec des acheteurs. Et les acheteurs potentiels utilisent de plus en plus LinkedIn et ses filtres pour communiquer directement avec les responsables export des secteurs/entreprises qui les intéressent.

Mme Chevé a évoqué de nombreuses astuces pour construire et entretenir les pages. Par exemple, quand le salarié est concerné par l’international, alors il lui est conseillé d’avoir des profils dans différentes langues afin d’améliorer l’indexation, tout comme l’entreprise.  La bannière est une carte de visite virtuelle qu’il ne faut pas négliger afin de bien mettre en avant son activité via des mots clefs.

Afin d’engager l’intérêt d’une audience, le contenu des pages doit être créé pour répondre aux problématiques que peuvent rencontrer vos acheteurs potentiels. La visibilité des pages peut également se bonifier par un bon usage des hashtags porteurs (ex #madeinfrance) en plusieurs langues.

En conclusion, LinkedIn, utilisé avec méthode, est un puissant outil d’étude et de prospection pour renforcer sa présence à l’export. Et pour ceux qui veulent aller plus loin, le programme « Exportateurs Connectés », dans le cadre du Plan de Relance, permet aux entreprises de s’améliorer dans l’usage B2B des réseaux sociaux.”

 

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