Mis à jour le 23/06/2022

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Bénéficiant d’un vaste territoire et de climats variés, la Turquie, de tradition agricole, est une grande puissance se positionnant 1er producteur européen et 8ème mondial de produits agricoles.

La Turquie reste cependant une terre de contrastes concernant l’élevage : le pays réalise des records concernant l’élevage avicole mais reste fortement dépendant des importations de bovins vifs et de carcasses. N’arrivant pas à subvenir aux besoins de ses 83 millions d’habitants, la Turquie a besoin d’importer chaque année entre 500.000 et 700.000 broutards. Pour diminuer sa dépendance, l’État a engagé une importante politique de développement sur toute la filière bovine sous forme de subventions et d’aides avec l’objectif d’améliorer la rentabilité des bêtes (nutrition, génétique, bien-être…) et de moderniser ses fermes.

A l’opposé, la Turquie fait belle figure dans la filière avicole : classée 8ème producteur de volailles et 3ème exportateur d’œufs au niveau mondial, le secteur profite d’une importante consommation intérieure grâce à l’émergence d’une classe moyenne dont le niveau de vie a triplé en l’espace de dix ans. A la demande locale s’ajoute la demande régionale qui impose à l’industrie avicole turque d’assurer une qualité et une continuité de la production qui, bien que développée, affiche des lacunes (bâtiments, nutrition, confort animalier, bio contamination…) attirant ainsi des investisseurs étrangers principalement sous forme d’investissements M&A.

Concernant la pêche et l’aquaculture, le pays se hisse 6ème producteur européen et 30ème au niveau mondial de produits aquatiques. La Turquie est un pays entouré de 4 mers ce qui lui confère un littoral riche et diversifié. Mais des besoins subsistent en termes de machines et équipements, gestion de sites, sécurité et hygiène, nutrition et reproduction. En parallèle, le Ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de l’élevage accorde la priorité à l’élevage de nouvelles espèces (denté, dorade commune, turbot,…) et à la diversification des méthodes d’élevage pour parvenir au développement durable du secteur.

C’est sur cette thématique qu’est intervenu Ilker Onur, CEO de la société Advantis et partenaire agréé de BCI en Turquie lors d’un webinaire proposé aux entreprises bretonnes.

Points abordés

  • Brève introduction à la Turquie
  • Panorama général de l’agriculture-élevage
  • Informations sectorielles par type d’élevage (bovin, ovin & caprin, avicole, aquaculture) avec pour chaque filière :
    • Présentation du secteur (évolution, état actuel en chiffres, production, consommation, commerce extérieur…)
    • Description de l’écosystème (organisation de chaque filière avec focus sur les acteurs, les Fédérations, les autorités compétentes…)
    • Mise en exergue des problématiques liées à chaque filière
    • Présentation des opportunités pour chaque filière
  • Focus sur la présence française et étrangère en Turquie
  • Accessibilité du marché turc
    • Les modes d’entrée possibles
    • Les aspects réglementaires majeures

 

 Que faut-il retenir de ce webinaire?

 

Retour de Isabelle Colin – Chargée d’affaires agriculture

La Turquie est par sa position géographique centrale un hub régional.

L’agriculture occupe une place prépondérante.

C’est un marché qui offre encore de belles opportunités dans de nombreux secteurs, notamment pour les produits français.

Filières végétales : 1er producteur européen de fruits et légumes

-Machinisme agricole

-Cultures bio

-Production de semences

-Agriculture « connectée » I.A

-Systèmes d’irrigation, gestion de l’eau

Filières élevage

La filière avicole est très modernisée et orientée plutôt vers la production de poulets de chair

Les opportunités :

-Génétique

-Médicaments, vaccins

-Outils de transformation des viandes

-Production d’énergie

-Matériels et équipement d’élevage

-Nouvelles technologies

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