Mis à jour le 17/05/2023

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Bretagne Commerce International, en partenariat avec le SPACE, propose chaque mois un temps de networking et d’information dédié aux domaines de l’agriculture et de l’élevage.

Pour ce Mardi de l’Agri Afrique de l’Est, BCI a proposé aux entreprises bretonnes  un focus particulier sur les filières élevage au Kenya et en Tanzanie

L’agriculture en Afrique de l’Est est en effet un pilier pour l’économie des pays de la région, employant une grande partie de la population de manière formelle comme informelle.
Le modèle est caractérisé par la cohabitation de cultures vivrières en large part d’autosubsistance, cultures de rente (thé et café notamment) et cultures d’exportation (productions florales, fruitières et légumières) ainsi que des élevages de petite taille (la filière avicole et laitière étant les plus développées).

Dans un paysage agricole aussi morcelé, aux mains d’une poignée de grands acteurs dominant certaines sous filières, suivis par une multitude de petits exploitants, les défis sont nombreux : amélioration de la productivité, création de valeur ajoutée, accès aux intrants, aux formations et aux conseils techniques, ou encore accès aux financements et aux marchés.
La région offre des opportunités pour les entreprises françaises en termes d’exportation de denrées « commodités », intrants, ingrédients et technologies, comme en termes de transferts de savoir-faire, partenariats et investissements.

Thèmes abordés

  • Panorama général rapide de la zone (contexte historique + trends actuels et éventuels)
  • Zooms filières élevage
    • Sur les aspects : génétique, alimentation, premix et bien-être animal (y compris produits vétérinaires et d’hygiène)
  • Homologations, certifications, réglementation, enregistrements
  • Les opportunités pour les produits français
  • Approche export et recommandations stratégiques
  • Comment intégrer le marché : opportunités/obstacles, us et coutumes, clés de réussite
  • Les points à retenir
  • Témoignage(s) entreprise(s)

Intervenants

Ludovic PREVOST  – Directeur pays pour l’Afrique de l’Est – Business France Kenya
Vincent ABT – Conseiller Aux Affaires Agricoles – Ambassade de France au Kenya

 

Que faut-il retenir de ce webinaire?

 

Retour de Isabelle Colin  – Chargée d’affaires agriculture au sein de BCI

 

Le Kenya est la première économie d’Afrique de l’Est. C’est un hub régional pour pouvoir rayonner sur toute cette zone géographique.

C’est également le premier pays à revenu intermédiaires. Le niveau de croissance y est élevé.

La Tanzanie était un pays beaucoup plus fermé aux investissements étrangers jusqu’en 2021, où la nouvelle présidente a donné une nouvelle impulsion plus internationale et a rendu le pays plus attractif aux investisseurs étrangers.

En 10 ans, la présence française a été multipliée par 3 au Kenya et par 2 en Tanzanie.

L’agriculture est un secteur clé dans cette région, au niveau du PIB et de l’emploi.

  • Au Kenya, la diversité des écosystèmes permettent des productions variés, végétales (céréales, fruits, horticoles, café, thé) et animales (bovins, ovins et caprins, volailles, porcs)
  • En Tanzanie, les surfaces cultivables sont plus vastes, mais les filières agricoles sont moins bien structurées et moins diversifiées qu’au Kenya. La production caprine est très importante pour l’agriculture vivrière et la production avicole à l’échelle plus industrielle est en plein boom.

La France est en concurrence avec les sociétés chinoises et indiennes, qui ont des prix très bas mais aussi avec des pays européens (Allemagne, Italie, Turquie).

La mentalité est anglo-saxonne : les acheteurs sont généralement assez francs et directs et ne resteront pas tergiverser s’ils n’ont pas d’intérêt pour les produits ou services présentés par le vendeur français.

En conclusion, quelques recommandations pour pénétrer ces marchés :

  • Trouver un partenaire local, agent distributeur

Les entreprises locales recherchent plutôt des partenaires commerciaux (échanges de biens import -export), des investisseurs plutôt que des fournisseurs de produits. Elles ont besoin de conseils et de formation pour accompagner les ventes de certains produits

  • Proposer un accompagnement global, des conseils en plus des produits pour aider l’acheteur à s’adapter à l’offre française et se démarquer des concurrents indiens, chinois ou européens.”

 

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