Mis à jour le 20/09/2022

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Selon une note du Groupe Rhodium, le montant total des investissements étrangers en Chine a plutôt bien résisté à la pandémie.

Malgré tout, le cabinet constate une concentration des investissements étrangers que ce soit en termes d’entreprises qui investissent, de pays d’origine et de secteurs dans lesquels elles opèrent. Les investissements proviennent de grands groupes, en particulier allemand comme BASF ou les constructeurs auto comme Volkswagen ou  BMW (le secteur automobile représente environ 1/3 de tous les investissements directs européens en Chine).

70% des IDE proviennent d’entreprises des secteurs :

  • automobile,
  • agroalimentaire,
  • pharmaceutique/biotech,
  • chimie
  • biens de consommation

Rhodium indique que les dix premiers investisseurs européens en Chine au cours des quatre dernières années ont représenté en moyenne 80 % du total des investissements directs européens dans le pays ; En comparaison, entre 2008 et 2017, les 10 premiers investisseurs européens en Chine ne représentaient que 49 %, en moyenne, de la valeur totale des investissements européens.

Il apparait en effet que  pratiquement aucune nouvelle entreprise européenne n’a choisi d’entrer sur le marché chinois ces dernières années et les acquisitions d’entreprises chinoises sont rares (moins de 150 opérations par an soit 2 fois moins qu’il y a 10 ans).

En cause : le contexte géopolitique (le conflit ukrainien entre autres et les impacts sur les chaines d’approvisionnement), la politique zéro Covid du pays et ses perspectives de croissance moindre sans parler du désir des entreprises européennes de réindustrialiser ou relocaliser.

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