Mis à jour le 04/06/2025
/Vous retrouverez dans l’article ci-dessous des chiffres clés à retenir sur le commerce extérieur breton avec les Etats-Unis pour les entreprises de services.
Ces données vous sont fournies sur la base d’une méthodologie dont vous retrouverez les détails ici.
La granularité des données concernant les échanges de services avec les USA ne peut fournir qu’un aperçu au niveau national et non pas régional mais permet de se faire une idée de la dynamique des relations économiques bilatérales au-delà des seuls échanges de marchandises.
Une balance excédentaire pour la France
D’après les données publiées en mars 2025 par l’U.S. Bureau of Economic Analysis, les importations françaises de services américains ont atteint ~26,3 Mds$ en 2024, soit une hausse de +9% par rapport à 2023, avec un TCAC 2020-2024 de +4%.
La France ne représente « que » 2,4% des exportations américaines de services et tend à concentrer sa demande sur quelques postes spécifiques comme /
- les services de conseil (~5,7 Mds$) en particulier juridiques et publicitaires,
- les voyages (~5,2 Mds$), principalement pour les loisirs,
- puis les transports (~4,7 Mds$),
- les services financiers (~3,3 Mds$),
- les services liés aux technologies de l’information et de la communication (2,4 Mds$),
- et enfin les droits de propriété intellectuelle (~1,9 Mds$).
De leur côté, les importations américaines de services français auraient atteint ~30,6 Mds$ en 2024, soit une hausse de +12% par rapport à 2023 et un TCAC de +23% sur la période 2020 à 2024 (2020 représentant un palier très bas du fait des ralentis observés lors des pics de la pandémie).
La France pèse 3,8% des importations américaines de services, la demande des USA étant largement pondérée par les transports toutes catégories confondues (10,5 Mds$) et les voyages (~6,7 Mds$), principalement pour les loisirs, et dans une moindre mesure par les droits de propriété intellectuelle (3,1 Mds$) et les services financiers (~3 Mds$).
Des flux d’IDE très dynamiques
Toujours d’après l’U.S. Bureau of Economic Analysis, le stock d’investissements directs à l’étranger français aux États-Unis a augmenté de +1% pour atteindre 370 Md$ en 2023 (dernières données disponibles), soit 6,9% du total des IDE entrants aux USA.
La France figure ainsi au rang de 5e rang investisseur aux États-Unis, la valeur des nouveaux investissements français vers les États-Unis s’élevant à 6,9 Md$ en 2023 (soit 4,7 % du total des flux d’IDE entrants). De leur côté, les États-Unis sont le premier pays étranger investisseur en France, avec un stock d’investissement direct porté à ~101 Md$ en 2023.
D’après le dernier rapport publié par Business France en mars 2025, les États- Unis restent également les premiers investisseurs en France avec 252 projets annoncés en 2024, devant l’Allemagne. Les USA représentent 15% des projets d’investissements étrangers recensés, soit 19% des emplois anticipés en France.
Les USA mènent dans tous les domaines et pèsent 30% des décisions d’investissement dans la R&D et l’ingénierie, 18% des décisions axées sur la production, 14% des fonctions de centres de décision et 20% des décisions liées aux services aux entreprises.
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