Mis à jour le 23/09/2025
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Après avoir soutenu la demande mondiale à cause de l’épidémie de peste porcine, la Chine voit ses importations ralentir dans le sillage des confinements liés à la pandémie.
La demande de nombreux grands pays importateurs de viandes a baissé en 2020 en raison de l’impact de la Covid-19, des freins logistiques et de la réduction des dépenses dans les foodservices.
L’érosion du pouvoir d’achat a par ailleurs incité les consommateurs à remplacer les produits carnés par des substituts moins onéreux tandis que la hausse significative des coûts de l’alimentation animale a entravé la rentabilité du secteur.
Combinée à l’augmentation de la productivité par animal et par exploitation, l’expansion des cheptels, en particulier en Amérique et en Chine, devrait toutefois continuer à soutenir le marché international de la viande, notamment à destination de la Chine et des USA. À terme, les évolutions démographiques au sein des consommateurs ainsi que leurs nouveaux usages de consommation sont susceptibles d’entraîner une stabilisation de la consommation de viande, le marché restant globalement assez favorable à la volaille.
Répartition des échanges UE-27 selon les segments en 2021
Chiffres clés
- La valeur des exportations mondiales a augmenté de + 3% entre 2020 et 2021.
- Depuis 2020, la Chine a porté sa part à plus de 20% des importations mondiales de viandes en valeur !
- La demande de la Chine et de Hong Kong affiche un TCAC 2017-2021 de +17%.
- Les importations aux USA ont rebondi de +24% en 2021.
- Les viandes de boucherie pèsent ~67% des échanges mondiaux de viandes et ~60% des échanges de l’UE-27.
Top 5 des clients et Top 5 des fournisseurs mondiaux
Évolution des échanges trimestriels bretons face à l’offre et à la demande mondiales depuis 2017


