Mis à jour le 23/09/2025
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Un client en décrochage pour l'export régional
D’après Trade Map, les prévisions concernant la valeur des importations du Royaume-Uni annonceraient une reprise de la demande estimée à + 4 % sur les 3 premiers trimestres de 2021 par rapport à la même période en 2020.
Après un net coup d’arrêt au 1er trimestre, les importations britanniques semblent regagner leur dynamisme mais cette situation ne profite pas aux exportations régionales qui reculent à nouveau (- 14 %).
Pour la plupart des secteurs qui avaient baissé l’an passé au Royaume-Uni et qui affichent un certain degré de reprise, les faibles croissances affichées sur les 3 premiers trimestres de 2021 ne devraient pas empêcher la dégradation des parts de marché pour les exportateurs bretons vers cette destination faute de pouvoir capter les croissances affichées par la demande britannique en parallèle.
C’est notamment le cas pour les viandes, la métallurgie, la plasturgie et les produits de beauté. Pour nombre de secteurs qui affichent des rebonds ou des accélérations de manière plus générale en 2021, le Royaume-Uni tend également à se distinguer comme un marché clé très ralenti, voire ostensiblement à la baisse, ainsi pour:
- la pharmaceutique,
- la chimie,
- l’élevage,
- la BVP,
- le numérique
- ou les matériels médicaux.
Plusieurs secteurs clés poursuivent par ailleurs sur des pentes très à la baisse, en particulier:
- l’automobile et la mécanique,
- ainsi que les produits laitiers,
- les produits de la mer
- ou la construction.
Enfin, certains secteurs qui progressent sur les 3 premiers trimestres pourraient clore 2021 sur un ralentissement du fait des rebonds mécaniques affichés au 4e trimestre 2020 avant l’entrée en vigueur effective du Brexit, tels la mode ou les fruits et légumes, seuls quelques secteurs pouvant espérer faire figure d’exceptions par leur croissance, comme:
- les cultures et céréales,
- les bois, cartons et papiers,
- le nautisme et naval,
- les intrants
- et équipements agricoles
- ou les boissons.

