Mis à jour le 23/06/2022

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Selon la CCI France Serbie, le gouvernement vient d’annoncer une série de mesures permettant de lutter contre la crise économique.

Ces mesures estimées à près de 5.8 Mds EUR (12.5% du PIB serbe) se répartissent comme suit :

  • Aides versées aux TPE et PME entre août et septembre 2020 (60% de prestations versées) selon des critères définies par le gouvernement
  • Aides financières aux grandes entreprises qui ont été dans l’obligation de licencier du personnel (…)
  • Mesures fiscales  : report du paiement des impôts sur les salaires et des cotisations d’assurance sociale pour le mois d’août 2020 + taxes et cotisations pour les PME / TPE reportés à janvier 2021.

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En parallèle, l’OCDE vient de faire paraître, au 30 juillet 2020, un état des lieux de la situation liée au coronavirus en Serbie :

  • Les dommages financiers causés aux infrastructures et aux transports s’élèveraient à plus de 110 M EUR (état des lieux : mars 2020).
  • L’OCDE estime que l’impact économique sur le secteur du tourisme s’élevait déjà à plus de 2.5 M EUR entre mars et avril 2020.
  • Selon les données préliminaires de la Banque nationale de Serbie, au cours des trois premiers mois de cette année, les achats en ligne ont augmenté de 80 % et ont dépassé les 5,5 Mds de RSD soit 46.7 M EUR.
  • La part des entreprises qui ont réduit de manière drastique leurs capacités de production  représentaient environ 60,5% en mai 2020.

Il est a rappeler qu’en 2019, l’économie a connu une croissance du PIB réel de 3,2 %. Le chômage était à son plus bas niveau de la dernière décennie, à 10,5 % et la dette publique s’élevait à 52,1 % du PIB.

Étant donné la petite taille de l’économie serbe (population : 7 millions ; 34.9 Mds EUR), la portée des actions politiques et financières auprès des entreprises a été considérable.

En décembre 2019, le gouvernement a prévu une croissance de 4,0 % pour 2020. Toutefois, on s’attend à ce que la pandémie de coronavirus entraîne un ralentissement notable de l’économie, qui dépend fortement du commerce et des investissements avec l’UE (en particulier l’Allemagne et l’Italie).

Au sein des PME du marché intérieur, les secteurs de l’industrie manufacturière, des transports, de la logistique et du tourisme seront parmi les plus touchés. Le taux de chômage pourrait augmenter à nouveau et les conditions du marché du travail pourraient se détériorer, étant donné qu’une part importante de la main-d’œuvre vit à l’étranger (environ 10 % de la population).

Le FMI prévoit une baisse de 3 % du PIB en 2020, suivie d’une croissance de 7,5 % en 2021.

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