Mis à jour le 24/09/2025
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Pêche
La pêche représente 3% du secteur primaire italien et 0.1% du PIB italien.
En 2019, la flotte de pêche italienne comptait 11 984 navires dont 68% réalisent une pêche artisanale
représentant 17% du montant total de la capture italienne, soit 150 M €.
En 2019, la flotte italienne a réalisé une capture de 176 738 tonnes, pour un montant de 887 M €. Le chalutage représente 37% de la capture totale.
La flotte se répartit sur :
- La côte nord de la mer Adriatique : 46% de la capture (80 000 tonnes), pour une valeur de 298 M €, soit 34% du total national.
- Au sud de la Sicile : 12% de la capture pour un montant de 146 M €
- Dans les zones GSA 10 (Mer Tyrrhénienne centrale et méridionale) et 18 (Mer Adriatique méridionale), où sont pêchés environ 20 000 tonnes annuellement.
Les Italiens consomment environ 30 kg annuels de poisson par personne. La production locale ne suffisant pas, l’Italie doit importer de plus en plus de produits de la mer.
En 2019, les importations de poissons frais ont atteint 187 000 tonnes et les filets de poissons ont dépassé les 130 000 tonnes.
Les 10 espèces les plus pêchées en Italie
Produit | Quantité en t |
Valeur en M€ |
Part de la capture totale |
Anchois | 31 068 | 71,2 | 18% |
Sardines | 23 317 | 30,3 | 13% |
Palourdes | 18 706 | 51,4 | 11% |
Crevettes roses | 9 011 | 61,6 | 5% |
Crevettes rouges | 9 000 | 52,9 | 5% |
Cabillaud / morue | 7 040 | 4% | |
Mulet | 4 972 | 3% | |
Seiche | 4 698 | 48,2 | 3% |
Thon rouge | 3 913 | 40,3 | 2% |
Poulpe | 3 813 | 33,8 | 2% |
Merlu | 3 949 | 49,1 | 2% |
Homards | 30,0 |
Aquaculture
- 814 installations aquacoles dont 49% sont consacrées à la production de poissons, 49% à la production de mollusques et environ 2% aux crustacés et mollusques.
- 140 000 tonnes de produits par an, soit 40 % de la production nationale de poisson et 30 % de la demande de produits halieutiques frais.
- 7 500 salariés dont plus de 90 % permanents.
- Environ 400 M €, soit 13% de la production européenne.
- L’Italie concentre sa production sur la conchyliculture, et est le plus gros producteur de palourdes et de moules dans l’UE27 (94,2% de la production UE en palourdes et 60% en moules). Une trentaine de types de poissons, mollusques et crustacés sont élevés en Italie, mais 97% de la production nationale repose sur 5 espèces : la truite (20% de la production UE), le bar, la daurade, les moules et les palourdes. Esturgeons : 45% de la production UE.
- Plus de 70 % de la production destinée à la transformation est traitée et conditionnée directement par les entreprises aquacoles, grâce à l’intégration verticale des processus de production.
- L’Émilie-Romagne et la Vénétie représentent plus de 50 % de la production nationale.
- Augmentation prévue de 38 % du volume de production d’ici 2030, en raison à la fois d’une augmentation de la capacité de production des usines existantes et de la construction de nouvelles usines. Une croissance plus soutenue est attendue dans la pisciculture marine et d’eau douce que dans la conchyliculture.
- Malgré son statut de leader européen dans ce domaine, l’Italie est en retard dans le développement et la modernisation de sa production (réduction des coûts d’alimentation, y compris les protéines animales transformées) et la fonctionnalité (résistance aux maladies) des espèces d’élevage. L’aquaculture italienne se caractérise par une forte diversification productive, allant des techniques extensives traditionnelles (lagunes côtières, deltas, vallées, étangs) à la production intensive moderne (étangs, réservoirs et cages en mer), en passant par l’élevage de mollusques.
Sources : Trésor Economie – Sinab – CREA Figures 2020 – Confagricoltura – CREA – Réussir – Statista – Faunalytics – EssereAnimali – FEAMP – Association Nationale Legacoop Agroalimentare –