Mis à jour le 28/04/2025

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Bretagne Commerce International, en partenariat avec Business France, a proposé aux entreprises bretonnes de participer à un webinaire de présentation de la filière agroalimentaire aux Etats-Unis.

Ce webinaire, restitution orale d’une étude Business France réalisée par le service Études sur mesure, en partenariat avec le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, a présenté les circuits de distribution et les opportunités du marché américain pour l’offre française agroalimentaire.

L’objectif de l’étude était d’aider les entreprises françaises à cerner le marché américain, les attentes des distributeurs et d’identifier les créneaux porteurs via une approche par les principaux États du pays.

Pourquoi les Etats-Unis ?

Première économie mondiale avec un territoire de 332 M habitants qui affiche plus du double de superficie de l’Union européenne, les États-Unis sont un marché colossal et fragmenté avec d’importantes disparités de consommation d’une région à l’autre.

Marché fragmenté par excellence, avec 50 États et un réseau tentaculaire de distributeurs régionaux qui approvisionnent détaillants et restaurants à l’échelle locale, la logistique est une des difficultés majeures du marché américain. Plus que n’importe où ailleurs, la collaboration simple avec un intermédiaire local (agent ou importateur) ne sera souvent pas suffisante pour s’établir de manière pérenne et une présence locale est pratiquement essentielle, y compris lorsqu’il ne s’agit que de trouver ses premiers clients et accroître sa connaissance du marché.
La relative proximité culturelle avec l’Union européenne, les liens historiques et commerciaux forts, la parité euro-dollar et la reconnaissance de la qualité française permettent une conjoncture porteuse. Attention toutefois à l’importance de la production locale et à la férocité de la concurrence nationale comme internationale. Par ailleurs, chaque État fédéral constitue un marché différent et la demande se renouvelle sans cesse.

Le marché américain est incontestablement attractif. Toutefois, son abord est loin d’être évident. Vous trouverez dans cette restitution des informations de terrain, des conseils d’expert et des verbatims très concrets pour vous permettre d’élaborer la meilleure approche pour votre offre.

Points abordés

  • Éléments de contexte
  • Circuits d’approvisionnement
    • La consommation à domicile
    • La consommation hors domicile
    • Les bonnes pratiques commerciales
  • Fromages et beurre
  • La Boulangerie – Viennoiserie – Pâtisserie
  • Epicerie
  • Le Pet Food

Intervenante

Margot LE GUERNIGOU – Responsable d’études à Business France Paris

 

Que faut-il retenir de ce webinaire?

 

Retour de Karen BERLAN LHERBETTE  – Chargée de projets

 

” Le contexte actuel est marqué par une augmentation des droits de douane américains sur certains produits importés, notamment en provenance de l’Union européenne.

Initialement, une surtaxe de 20 % devait s’appliquer dès le 9 avril 2025, mais elle a été suspendue pour 90 jours, jusqu’au 9 juillet 2025.

Actuellement, une surtaxe additionnelle de 10 % s’applique, en plus d’une moyenne de droits de douane préexistants de 5 %, portant le total à environ 15 % pour les produits agroalimentaires européens.

Certaines exemptions existent pour des biens spécifiques. Une veille réglementaire régulière est recommandée, et des outils d’alerte sont proposés par BCI, sur BCI Info pour suivre les évolutions de la législation.

BCI vous propose en complément une série de rendez-vous à ne pas manquer pour vous tenir informés sur l’actualité américaine : 3 flash infos de 30 minutes les 16 et 22 mai puis le 5 juin, ainsi qu’un webinaire le 21 mai : Etats-Unis : nouvelles règles du jeu, impacts et leviers d’actions et un atelier USA à l’Open de l’International le 23 juin à Brest.

Le marché américain est présenté comme un ensemble de marchés, compte tenu de sa taille (340 millions d’habitants, 50 États, 16 grandes villes) et de son pouvoir d’achat élevé, presque deux fois supérieur à celui de l’Union européenne. Il est conseillé de cibler des zones géographiques précises plutôt que l’ensemble du pays, en raison de la forte atomisation de la distribution et de la présence d’acteurs locaux importants.

Les États-Unis sont redevenus en 2024 le premier importateur mondial de produits agroalimentaires, avec une progression de 8 % des importations entre 2023 et 2024, représentant 10 % du total mondial.

Les principaux produits importés sont les boissons alcoolisées, les fruits, les produits de la mer, les huiles et les céréales transformées. La France est le 6e fournisseur agri-agro des États-Unis, avec une prédominance des boissons alcoolisées (70 % des exportations françaises vers ce marché).

Le marché américain des produits de spécialité (premium) est en forte croissance : estimé à 219 milliards de dollars en 2022, il devrait croître de 6 % en 2025.

Ce marché, où les produits importés sont majoritaires, est particulièrement porteur pour l’offre française et européenne.

Malgré l’inflation, les segments premium et super premium continuent de progresser en volume et en valeur, profitant à l’Europe.

Les tendances de consommation incluent une polarisation des dépenses, une recherche accrue de produits exclusifs ou de luxe, et une forte influence des réseaux sociaux et des influenceurs sur les choix alimentaires. La santé et le bien-être deviennent des critères de plus en plus importants, avec une demande croissante pour les produits diététiques, bio ou « sugar free », notamment dans certains États comme la Californie.

Enfin, l’expérience consommateur et la dimension émotionnelle ou sociale de l’achat (notamment via le packaging ou l’effet « tendance ») jouent un rôle clé dans la réussite des produits français sur le marché américain, où le prix n’est pas toujours un frein pour les consommateurs ciblés. ”

 

Pour plus de détails, le support de présentation et le replay de ce webinaire sont disponibles ci-dessous :

 

 

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