Mis à jour le 24/09/2025

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Des métriques révélatrices de nombreux fossés

 

Statistiques à l’appui, l’édition 2023 du rapport annuel Measuring Digital Development de l’Union internationale des télécommunications reflète à quel point l’Afrique est freinée sur tous les fronts de la connectivité. L’organisation estime que seulement 37% de la population africaine utiliserait Internet en moyenne. En matière de connexion à Internet, les disparités géographiques sont toutefois notables : l’Afrique australe serait de loin la région la plus connectée du continent avec 76% d’utilisateurs en 2023. Vient ensuite l’Afrique du Nord avec ~66% d’usagers, puis l’Afrique de l’Ouest à 48%, l’Afrique centrale à ~28% et l’Afrique de l’Est avec ~23%.

Obtenir une meilleure parité reste un objectif car 3 femmes africaines sur 10 seulement accéderaient à Internet, contre 4 hommes sur 10. L’Afrique présente par ailleurs le plus faible taux d’accès à Internet chez les jeunes de 15 à 24 ans, soit ~53%, contre 65% en moyenne au niveau mondial. Par comparaison avec les autres régions du monde, l’Afrique présente également le plus faible taux d’abonnement aux services de téléphonie mobile, soit 92 pour 100 habitants, et le plus faible taux de pénétration du haut débit mobile, soit 48 pour cent habitants.

Pour ce qui est des services de téléphonie et de haut débit fixes, le taux tombe à 1 pour cent habitants. Bien que les services de télécommunications tendent à devenir plus abordables, les usagers africains subissent par ailleurs le prix le plus élevé au monde pour ce qui est du panier de la téléphonie mobile à haut débit (2GB) ramené en pourcentage du revenu national brut par habitant, soit 4,5% contre 1,3% en moyenne dans le monde en 2023.

La différence est encore plus marquée pour le prix du panier de la téléphonie fixe à large bande (5GB) ramené en pourcentage du revenu national brut par habitant, qui s’établit à 14,8% pour l’Afrique contre 2,5% en moyenne dans le monde. Du côté du trafic mobile et fixe à haut débit par abonnement, les différences régionales sont également frappantes.

En Afrique, un abonnement au haut débit fixe génère 130 Go de trafic par mois, contre 257 Go au niveau mondial. L’écart est encore plus notable pour le trafic mobile à large bande : en Afrique, la moyenne mensuelle du trafic mobile à haut débit par abonnement atteint 1,9 Go, soit près de six fois moins que la moyenne mondiale à 11,2 Go.

 

Vous trouverez dans la note les points suivants :

  • Internet, reflet du développement économique
  • Un marché de la 5G qui sera lent à décoller
  • Une convergence de freins à tous les niveaux de la chaîne de valeur

 

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