Mis à jour le 24/06/2021
/Présentation
Qui êtes-vous ?
Depuis plus de 20 ans, j’accompagne les entreprises dans leur stratégie de déploiement sur l’Europe de l’Est, notamment sur des projets d’implantation industrielle, de fusion ou acquisition, et du management opérationnel et administratif.
En 2005, je prends la direction des bureaux de LOGOS en Pologne et République Tchèque, qui à l’issue d’un long partenariat intégra ALTIOS International.
Je pilote aujourd’hui les activités d’ALTIOS sur l’ensemble de l’Europe de l’Est.
Secteurs porteurs
Quels sont les secteurs porteurs pour les sociétés bretonnes en Pologne ?
Avec 38 millions d’habitants, une croissance du PIB moyenne de 4% entre 2004-2017, un pouvoir d’achat de 68% de la moyenne EU28, la Pologne est la plus grande économie en Europe centrale, et le moteur du développement de la région.
Le pays vit actuellement des changements profonds, passant d’une organisation de fonctionnement « low cost » vers une économie moderne et active sur la scène internationale. Les acquisitions d’Agrisem par Unia, ou de Freuehauf par Wielton ont démontré la capacité du capital polonais à investir dans la construction des groupes industriels.
La Pologne combine une présence européenne dans le secteur des composants automobiles et mondiale dans de multiple secteurs tels que l’agro-alimentaire, l’ameublement, l’électro-ménager, etc. Elle investit également dans les secteurs du sous-ensemble aéronautique et dans les start-ups technologiques.
Le contexte politique actuel a favorisé une augmentation de la consommation interne. Ainsi la Pologne est en tête des pays de l’UE (avec la Roumanie) en croissance du marché de la vente au détail.
Le manque de main d’œuvre qualifiée en revanche constitue un facteur social clé (chômage à 5%) : cette pénurie risque de freiner le développement du pays mais va également favoriser la modernisation des outils de travail.
Il est à noter également que la Pologne est en cours d’absorption des subventions historiques destinées notamment au développement des infrastructures routières, ferroviaires, environnementales. Les décideurs, conscients que le prochain budget européen ne sera pas aussi généreux, mettent les moyens pour finaliser les investissements avant 2022.
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