Mis à jour le 24/06/2021

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Secteurs porteurs

Les réformes, les changements dans l’économie et le secteur public : l’Afrique subsaharienne est la première région réformatrice en termes de climat de l’investissement avec 83 des 264 réformes de la réglementation des entreprises enregistrées dans le monde entier. La Mauritanie se distingue dans la région par sa performance, qui en 2017, s’est avérée meilleure que celle de ses voisins du Maghreb. La Mauritanie a mis en œuvre plus de cinq réformes importantes.

La Mauritanie a introduit des incitatifs appropriés pour les bons champions, la création d’un espace pour l’activité du secteur privé et un meilleur niveau d’appropriation des réformes qui étaient jusqu’alors inconnues dans le pays.

Une reprise de la croissance : 3,6% en 2017, tirée par la construction, l’agriculture, la pêche, l’exploitation foncière et l’extraction de l’or et du cuivre. En 2019, elle est attendue à 4,6%.

En 2017, l’inflation est de 2,7 %. Le déficit du compte courant en part du PIB a baissé de 0,7 point de pourcentage. En 2018, La dépréciation graduelle de la monnaie par rapport au dollar et à l’euro est effective.

Les secteurs porteurs traditionnels en Mauritanie sont :

  • Le secteur minier (fer, cuivre, or, pétrole, gaz), qui recèle encore un potentiel important inexploité.
  • Le secteur de la pêche industrielle avec plus de 700 km de côtes sur l’océan atlantique classées comme les côtes les plus poissonneuses du monde. Ce secteur est sous exploité, : les captures n’excèdent pas 60% du potentiel annuel.
  • Le secteur de l’élevage, le sous-secteur de la transformation industrielle des produits halieutiques. Le secteur agricole a un potentiel énorme sous exploité avec une absence de quasi-totalité d’industrie de transformation agroalimentaire.
  • La Zone franche de Nouadhibou garantit d’excellentes opportunités d’investissement dans tous les secteurs de la pêche industrielle et du tourisme.

La Mauritanie présente des opportunités variées par la diversité de ses ressources naturelles (mines, pêche, agriculture), mais aussi de par sa diversité sociale, sa position géographique et les progrès réalisés grâce aux réformes et aux changements dans l’économie et le secteur public :

Les ressources : l’agriculture, l’élevage, l’aviculture, l’exploitation des énergies renouvelables (solaire, éolienne, bio), de l’eau de mer en eau potable, des ressources minières, la maintenance des infrastructures, la manutention et la diversification de l’économie en générale sont un potentiel important et réel du pays. La construction, l’agriculture, la pêche, l’exploitation foncière et l’extraction de l’or et du cuivre ont permis une reprise de la croissance avec 3,6% en 2017, En 2019, elle est attendue à 4,6%.

Les infrastructures, un ensemble de voies praticables et pérennes (transport aérien, maritime, terrestre) relient la France à la Mauritanie et offre une ouverture vers les pays africains situés plus au sud (Mali, Sénégal, Burkina et Niger).

Pratique des affaires

Quelles sont les erreurs à ne pas commettre dans le cadre de la pratique des affaires ?

Il est difficile de répondre à cette question, à part de veiller au respect des textes en vigueur en matière d’investissement. Il est utile d’avoir une compétence de traduction français-arabe pour les documents commerciaux.

Comment les Français (en tant que partenaires en affaires) sont-ils perçus en Mauritanie ?

Les investisseurs français sont en général bien perçus ; ils sont dans le secteur de l’énergie (comme la société TOTAL) le transport (Air France), la distribution des véhicules et d’autres services.

Le service économique au sein de l’Ambassade de France est un atout pour les entreprises françaises : il suit les grands projets publics ou privés du pays, les flux commerciaux en relation avec les intérêts français, et participe à la promotion des investissements français en informant les industriels et les administrations locales sur l’offre française.

 

Forces et faiblesses de la Mauritanie

FORCES

FAIBLESSES

  • La position géo stratégique de la Mauritanie en tant que carrefour et trait d’union entre le monde arabe, l’Europe et l’Afrique subsaharienne.
  • La proximité et l’accès maritime direct vers l’Europe, le reste du continent Africain et d’autres destinations.
  • Le potentiel des richesses naturelles.
  • L’avenir du potentiel d’exploitation prochaine du gaz et du pétrole.
  • La sécurité qui prévaut de façon générale depuis plusieurs années dans le pays. Les autorités Mauritaniennes ont su maintenir un niveau de sécurité enviable dans le pays.
  • Plusieurs efforts ont été déployés ces dernières années pour augmenter et consolider les infrastructures de base.
  • Des efforts sont faits et continus d’être faits pour réformer /améliorer le secteur judiciaire et économique, notamment le cadre des investissements.

 

  • Le secteur judiciaire qui peine à être rapidement reformé
  • Une certaine lenteur administrative, reflétée dans le bilinguisme et autres procédures administratives.
  • La situation sécuritaire au Sahel et dans la sous-région.

 

 

 

Références/sources :

Rapport Doing Business

Service Economique de l’Ambassade de France en Mauritanie

Experts Mauritaniens

Perspectives Economiques en Afrique (PEA) 2018

Expert analyste financier, Ebe Baba, Nouakchott

Consultant, A. Isselmou, Nouakchott