Mis à jour le 29/09/2022

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Il n’existe pas d’accord entre l’UE et l’Argentine.

L’Argentine fait partie du Mercosur (Marché commun du Sud) qui regroupe, outre ce pays, le Brésil, la Bolivie, le Paraguay, l’Uruguay et le Venezuela. Elle appartient à l’ALADI (Association latino-américaine d’intégration), organisme d’intégration économique intergouvernemental d’Amérique latine, qui compte 14 membres ainsi qu’à l’UNASUR (Union des nations sud-américaines), organisation intergouvernementale intégrant deux unions douanières (le Mercosur et la CAN : Communauté andines des nations) et enfin à la CELAC (Communauté d’États latino-américains et Caraïbes).

L’Argentine est partie à de nombreux accords de libre-échange à travers le Mercosur notamment avec Israël, l’Inde ou encore l’Union douanière d’Afrique australe (SACU).  L’Argentine est membre fondateur de l’OMC depuis le 1er janvier 1995.

Le dialogue bilatéral UE-Argentine repose sur l’accord-cadre de coopération commerciale et économique de 1990. L’Argentine souhaiterait négocier un accord dit « de dernière génération » qui inclurait le dialogue politique et la libéralisation des échanges, mais l’UE le réserve au Mercosur. Les négociations avec ce Marché ont fait l’objet d’un nouveau round de négociations à Bruxelles entre le 10 et 14 octobre 2016.

En tant que membre du Mercosur, l’Argentine participe aux négociations relatives à la conclusion d’un accord commercial global entre le Mercosur et l’UE. Les négociations débutées en 2000 ont débouché le 28 juin 2019 sur la conclusion d’un accord de principe ambitieux traitant notamment des questions relatives aux règles d’origine, des obstacles techniques au commerce, des mesures sanitaires et phytosanitaires, des marchés publics ou encore de la propriété intellectuelle. Les négociations doivent se poursuivre afin de parachever l’accord. Néanmoins, des points de blocages demeurent en particulier concernant les questions climatiques.

L’état des négociations/conclusions de l’accord avec le Mercosur est consultable sur le site internet de la Commission européenne-DG trade.

L’évolution des relations politiques entre l’UE et l’Argentine est consultable sur le site de l’Action extérieure de l’UE, mais aucun accord commercial n’est en vigueur à ce jour.  

 

Zones de libre-échange en Argentina

Les trois zones de libre-échange les plus importantes en Argentine sont :

  • La zone franche de La Plata (ZFLP)
    Inaugurée en 1997 à Buenos Aires, la ZFLP est la zone franche la plus importante d’Argentine en raison de sa proximité avec la capitale et l’aéroport international d’Ezeiza. La ZFLP dispose d’un port de 500 mètres de quai et constitue une plate-forme logistique pour le transport de marchandises à l’intérieur et à l’extérieur de l’Argentine. Il existe une bonne sélection d’entrepôts, de locaux de stockage, de salles d’exposition et de bureaux à ZFLP. Les principales industries présentes à ZFLP sont celles des outils et des machines, de l’automobile, du textile, de l’électronique et des jouets.
  • Tierra del Fuego : La zone douanière spéciale de la Terre de Feu est située sur une île au sud du pays, idéale pour le transport maritime de l’océan Atlantique vers le reste du monde.
  • General Pico La Pampa (FTZGP) : Située au centre de l’Argentine, cette zone franche est gérée par Aeropuertos Argentina 2000 et vise à améliorer les opérations logistiques, notamment l’utilisation de l’aéroport General Pico. Il faut 12 semaines pour créer une entreprise dans l’une de ces trois zones commerciales argentines, et 8 semaines pour ouvrir un compte bancaire d’entreprise.