Mis à jour le 29/09/2022

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Le Venezuela appartient au Mercosur (Marché commun du Sud) mais il est temporairement suspendu de l’organisation en raison de la rupture de l’ordre démocratique allant à l’encontre du protocole d’Ushuia souscrit. Il appartient également à l’ALADI (Association latino-américaine d’intégration), ainsi qu’à l’OEA (Organisation des Etats américains). Le Venezuela est membre de l’OMC depuis le 1er janvier 1995.

Il appartient également au groupe de pays latino-américains qui dialogue avec l’Union européenne via des sommets organisés tous les deux ans.  L’évolution des relations politiques entre l’UE et les pays d’Amérique latine est consultable sur le site de l’Action extérieure de l’UE.

S’il appartient au Mercosur, ce pays reste un observateur dans les négociations entre l’UE et le Mercosur sur la mise en place d’un accord d’association impliquant un accord de libre-échange. L’état des négociations/conclusions de l’accord entre l’UE et le Mercosur est consultable sur le site internet de la Commission européenne – DG trade.

 

Les procédures d’importation restent lourdes et restrictives en raison notamment de l’instauration du contrôle des changes depuis 2003 qui restreint l’accès aux devises.

Par ailleurs, le Venezuela a également adopté le “Bolivar digital” le 1er octobre 2021. Le taux de change est le suivant 1 Digital Bolivar = 1 000 000 VES.  Plus d’informations sur cette cryptomonnaie, sur le site de la Banque centrale du Venezuela.

Les textes concernant le Venezuela se trouvent sur le site de la Direction Générale du Trésor qui propose une version consolidée des textes relatifs aux sanctions.

La situation économique au Venezuela est particulièrement préoccupante. En effet, depuis 2017 le pays s’enfonce dans une grave crise économique. Le PIB vénézuélien a chuté de 74% en 2020 par rapport à 2013 (information Coface). Il occupe désormais la 188ème place du classement Doing Business de la Banque mondiale. La situation politique nationale et les sanctions internationales, en particulier étatsuniennes, participent pour beaucoup à cet état de fait. Aussi, comme le rappelle la direction générale du Trésor : “d’approche difficile, ce marché reste ouvert aux entreprises françaises de toutes tailles mais possédant une solide expérience de l’exportation, notamment en matière de gestion du risque financier.

 

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