Mis à jour le 23/06/2022

 / 

On envisageait à la rentrée une amélioration de la situation liée à la pénurie de semi-conducteurs, indispensables aux secteurs automobiles et télécoms entre autres. Ça n’a pas été le cas et cela ne s’arrangera pas tout de suite.

De nouveaux facteurs (autres que les difficultés de la chaîne logistique, l’explosion de la demande) sont apparus ralentissant encore la reprise comme :

  • Incendie de l’usine japonaise Renesas Electronics, l’un des plus gros fabricants mondiaux de puces pour l’industrie automobile
  • Fonderie Samsung fermée aux Etats-Unis suite aux intempéries
  • Sécheresse à Taïwan
  • Et surtout, recrudescence de l’épidémie de Covid-19 en Malaisie et au Vietnam, quand on sait que 7 % des puces produites sur la planète passent par  la Malaisie.

Les constructeurs automobiles sont particulièrement impactés. Pour preuve l’annonce cette semaine de la suspension de production en Autriche par le constructeur automobile Stellantis (né de la fusion PSA (Peugeot, Citroën, Opel) et FCA (Fiat, Chrysler). Suspension prévue jusqu’au 31 décembre.

En parallèle, la société taïwanaise TSMC (le plus grand fabricant mondial de puces et fournisseur de Apple, Broadcom, etc.) a annoncé une augmentation de ses prix en 2022 ce qui n’est pas un bon signal.

Accédez à la ressource