Mis à jour le 24/09/2025
/Selon l’Agence internationale de l’énergie, “le monde connaît la 1ère crise énergétique véritablement globale de son histoire” en conséquence directe du conflit en Ukraine.
La situation inflationniste ne fait peut-être que commencer car l’augmentation des coûts de production et les prix élevés du gaz naturel ne se sont pas encore pleinement répercutés dans les prix à la consommation. Au-delà des troubles politiques que cela pourrait continuer à engendrer aux niveaux nationaux et locaux dans toutes les régions du monde durant l’hiver, les perturbations se répercutent aussi de plein fouet sur les chaînes de valeur qui sont d’une part très dépendantes des énergies fossiles et indexées sur celles-ci, comme la production d’électricité, la chimie, la plasturgie, les intrants agricoles, la pharmaceutique, ou les transports, et d’autre part celles présentées comme des alternatives, telles les énergies renouvelables ou la transformation de la biomasse.
Les investissements se démultiplient dans tous les cas pour diversifier les approvisionnements énergétiques en toute urgence, tout en prônant davantage de sobriété.
Répartition des échanges UE-27 selon les segments en 2021
Chiffres clés
- Après une chute de -30% de 2019 à 2020, les exportations mondiales ont rebondi de +53% en valeur en 2021 et retrouvent leurs niveaux pré-pandémiques.
- Depuis 2020, la Russie a perdu son rang de 1er exportateur mondial au profit des USA.
- La demande de la Chine, de loin 1er importateur, affiche des progressions notables, avec un rebond de +46% de 2020 à 2021 et un TCAC 2017-2021 de +11%.
- En 2021, l’UE-27 pèse ~1/4 de la demande en hydrocarbures contre “seulement” ~10% des exportations mondiales.
Top 5 des fournisseurs et Top 5 des clients mondiaux
Évolution des échanges trimestriels bretons face à l’offre et à la demande mondiales depuis 2017


