Mis à jour le 30/09/2025

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Ouverture de filiale, externalisation d’un centre de services, envoi d’une équipe sur un nouveau marché, nombreux sont les projets de déploiement RH dans lesquelles l’entreprise peut être amenée à mobiliser des compétences en management interculturel.

  • Comment mesurer l’accessibilité culturelle d’un pays ?
  • Quel impact sur le déploiement des équipes ?
  • Comment gérer le management à distance ?

C’est sur ce thème qu’est intervenue Gwen THUAL, consultante RH spécialisée en expatriation au sein du cabinet INSPIR’ACTIONS HR CONSULTING, à l’occasion d’un webinaire proposé aux entreprises bretonnes.

Elle a pu analyser les différents éléments qui entrent en compte dans le choix du pays où déployer son activité et montrer les leviers de management qui peuvent être mis en place afin de préparer et d’assurer la réussite du projet international en matière RH.

 

Que faut-il retenir de ce webinaire?

 

Retour de Alice JOANNON  – Conseillère International

 

En ressources humaines, le management interculturel peut s’avérer pertinent pour gérer des équipes dans des contextes différents. L’intervenante a choisi, dans le cadre de ce webinaire, de se focaliser sur un cas précis : la gestion d’équipes internationales depuis la France.

En premier lieu, il a été rappelé que toute implantation ou déploiement d’équipes à l’international doit être précédé d’une évaluation rigoureuse des motivations et des enjeux, en tenant compte du triptyque stratégie – bénéfices – investissement. L’analyse du rapport bénéfices/risques est déterminante car selon la position de l’activité externalisée dans la chaîne de valeur l’impact organisationnel sera différent. Plus les taches concernées seront proches de l’activité mère de l’entreprise et essentielle à la continuité du service, plus l’effet sur la cohésion des équipes sera fort, avec un impact possible sur l’engagement local (risque de turnover) et sur le climat social en France.

Les rôles de chacun au sein du groupe sont également amenés à changer : le manager prend la posture de chef de projet, tandis que l’expert technique devient formateur. La dynamique d’équipe évolue, surtout lorsque la gestion se fait à distance, sans rencontres fréquentes. À cela s’ajoutent les différences culturelles, perceptibles dans les relations interpersonnelles, le rapport à la hiérarchie, la tolérance à l’incertitude ou encore le rapport au temps. L’objectif du management interculturel est de doter les managers d’outils favorisant la collaboration entre des équipes aux pratiques et aux cultures hétérogènes.

L’intervenante a présenté des pistes d’actions concrètes pour renforcer l’engagement et la satisfaction des collaborateurs, même à distance. Elle a insisté sur la nécessité, pour les managers, de comprendre les modes de fonctionnement de chacun afin de définir un protocole commun, quitte à adapter certains indicateurs de performance selon les pays. Elle a enfin souligné un facteur clé de réussite : la capacité du manager à reconnaître et intégrer les différences culturelles, tout en expliquant et contextualisant mieux les projets à mener pour impliquer efficacement l’ensemble des équipes, en France comme à l’international.”

 

Pour approfondir le sujet, vous pouvez accéder ci-dessous au support de présentation ainsi qu’au replay de ce webinaire :

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