Cultures, céréales & grains : el niño au cœur de l’attention – janvier 2024

Si la hausse des prix internationaux a ralenti, les prix alimentaires locaux restent élevés et continuent d’entraver l’accès à la nourriture.

Dans son dernier rapport quadrimestriel Perspectives des récoltes et situation alimentaire, la FAO souligne l’intensification des conflits et l’impact des phénomènes météorologiques comme une source de niveaux plus élevés d’insécurité alimentaire aiguë.

Malgré la stagnation des prix internationaux sur les cultures, céréales et grains, la faiblesse des monnaies dans de nombreux pays à faible revenu maintient les prix alimentaires à un niveau élevé, entravant l’accès aux aliments de base au plan domestique.

Alors que la production céréalière mondiale devrait augmenter de +0,9% en 2023 par rapport à 2022, favorisée par le retour de conditions météorologiques favorables en Asie, en Afrique du Nord, en Afrique de l’Ouest et en Océanie, des récoltes réduites sont attendues dans la plupart des pays d’Afrique de l’Est. Les prévisions de sécheresse liées à El Niño plombent également sur les perspectives en Afrique australe et en Amérique latine, où le ralentissement économique pèse déjà sur la sécurité alimentaire.

Répartition des échanges UE-27 selon les segments en 2022

Chiffres clés

• Entre 2021 et 2022, la valeur des exportations mondiales a augmenté de +17% pour un TCAC 2018-2022 de +12%.
• En 4 ans, l’Australie s’est hissée de 13e à 4e exportateur, avec une  croissance 2021-2022 de +66% et un TCAC 2018-2022 de +30%, tirée par le blé et le colza.
• La Chine creuse l’écart comme 1er client, avec une croissance de +23% de 2021 à 2022 et un TCAC 2018-2022 de +18%.
• La demande du Japon a également accéléré, avec une hausse 2021-2022 de +35% et un TCAC 2018-2022 de +13%.

Top 5 des fournisseurs et Top 5 des clients mondiaux

Évolution des échanges trimestriels bretons face à l'offre et à la demande mondiales depuis 2018