Mis à jour le 24/09/2025
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Face à la demande de solutions durables, les évolutions du marché de l’alimentation animale reflètent les pressions qu’exercent les crises politiques et commerciales.
Bien que les coûts des principales matières premières de l’alimentation animale soient retombés à leurs niveaux d’avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la FEFAC pointe que les perspectives de la demande en aliments composés pour animaux restent incertaines pour 2024 au sein de l’Union européenne.
La production européenne subit en effet une conjonction de facteurs clés tels que l’impact des épizooties (en particulier la grippe aviaire et la peste porcine africaine), le ralentissement économique, la persistance d’une forte inflation pour les prix alimentaires, les phénomènes météorologiques extrêmes (sécheresses, inondations) et l’augmentation des importations. Les politiques « vertes » (objectifs de réduction des gaz à effet de serre et des émissions de nitrates) et relatives au bien-être animal pourraient par ailleurs avoir une influence négative sur les perspectives du marché de la production de bétail et d’aliments pour animaux.
Répartition des échanges UE-27 selon les segments en 2022
Chiffres clés
- La valeur des exportations mondiales a augmenté de +22% entre 2021 et 2022, pour un TCAC 2017-2021 de +13%.
- Tirés par les aliments pour animaux d’élevage, les Pays-Bas retrouvent leur rang de 1er exportateur mondial, avec une hausse de +26% de 2021 à 2022.
- Les USA ont déclassé l’Allemagne en tant que 1er client avec une croissance de +44% entre 2021 et 2022, boostée par le petfood, pour un TCAC 2018-2022 à +23%.
- Le Royaume-Uni reprend sa place de 3e importateur, avec une hausse 2021-2022 de +42%.
Top 5 des fournisseurs et Top 5 des clients mondiaux
Évolution des échanges trimestriels bretons face à l'offre et à la demande mondiales depuis 2018


